Faire du sport pendant la grossesses ?

Faire du sport pendant la grossesses votre coach sportif vous répond !

Peu de femmes ont cherché à connaître les bienfaits ou les dangers de pratiquer une activité sportive pendant la grossesse. Pourtant beaucoup de sports sont tout à fait adaptés, et cela peut même avoir un certain bénéfice sur la santé des femmes enceintes.

En effet, il est tout à fait autorisé de pratiquer une activité sportive alors qu’on est enceinte. Les pratiques sportives les plus recommandées sont la natation, l’aquagym, la danse, le yoga, le vélo, et même le golf ou le tennis.

Une enquête réalisée dans différentes maternités de Gironde a montré que 80% des jeunes mères estiment que la pratique d’un sport leur a fait du bien pendant la grossesse. Mais elles soulignent que les médecins abordent peu ce sujet avec elles.

Bien sûr, tous les sports ne sont pas équivalents en ce domaine, et une pratique physique, quoique recommandée, doit se faire sans excès. Solliciter l'aide d'un coach sportif à domicile peut vous êtes utile pour répondre à vos interrogations.

La grossesse est-elle un bon moment pour commencer l'activité sportive ?

Dans un rapport de 2003, l’American College of Obstretricians and Gynecologists estime que non seulement ce n’est pas contre-indiqué, mais que la grossesse et la période après accouchement sont même un excellent moment pour se mettre au sport, pour les femmes qui n’en faisaient pas auparavant. Le rapport précise que la grossesse ne doit pas inciter les femmes à rester immobiles et inactives, mais au contraire que les bons comportements pris pendant la grossesse par une femme enceinte peuvent avoir un impact sur sa santé pendant le reste de sa vie.

Les femmes qui ont déjà l’habitude de pratiquer un sport peuvent également poursuivre leur pratique, mais en fournissant des efforts modérés.

Les bienfaits de la pratique sportive se font sentir tant au niveau moral pour maintenir le stress au minimum, que pour favoriser leur santé physique et limiter la prise de poids excessive.

D’autres bénéfices sont également constatés. Le risque de maladies fœto-maternelles comme le diabète gestationnel ou la pré-éclampsie (hypertension artérielle pouvant arriver dès le deuxième mois de grossesse) est largement limité lorsque la femme enceinte a une activité physique régulière. Pour les femmes souffrant de surpoids ou d’obésité, les complications liées à l’obésité lors de l’accouchement sont réduites lorsqu’elles ont pu éviter une prise de poids excessive, grâce à leur pratique sportive. La dépression post-partum, ou baby-blues, semble également épargner plus souvent les femmes qui ont été actives pendant leur grossesse.

Conseils pour les femmes qui commence le sport enceinte :

Les femmes qui n’avaient pas déjà des habitudes sportives ancrées pourront privilégier la marche, qui ne présente aucun risque pour la femme enceinte ni pour son bébé. La natation ou le yoga sont également des sports qui peuvent être choisis pour débuter sereinement en tant que femme enceinte.

Il est recommandé de marcher une demi-heure fois par semaine, ou même une fois par jour pour en ressentir les bénéfices. La circulation sanguine s’active, la respiration s’amplifie, le corps est donc bien oxygéné, et enfin la digestion est facilitée. La marche sollicite également le périnée et les abdominaux, ce qui permettra une meilleure récupération après l’accouchement.

Une idée fausse voudrait que marcher beaucoup risque de provoquer un accouchement prématuré : il n’en est rien. On peut donc marcher sans risque, et il est d’ailleurs inutile de se fatiguer pour rien à marcher davantage en fin de grossesse dans l’espoir de déclencher l’accouchement plus vite.

Pour celles qui pratiquent déjà une activité sportive (avec ou sans coach sportif)

Pour les sportives, il conviendra d’adapter la pratique de l’activité en fonction du type de sport, du niveau de la sportive, et de l’évolution de la grossesse. Une pratique consciente et modérée est bien sûr de mise.

Certains sports sont cependant à éviter, selon la Haute Autorité de Santé. Dans un rapport de 2005 destiné aux médecins et professionnels de la santé, elle préconise d’éviter certains sports qui présentent trop de risques pour la femme enceinte. Il s’agit des sports collectifs, des arts martiaux et sports de combat, ou des activités avec un fort risque de chute comme l’équitation. L’aérobic est également sur la liste noire car cette pratique pourrait conduire à déclencher l’accouchement trop tôt. D’autres activités telles la plongée sous-marine sont absolument proscrites en raison du risque de manque d’oxygène que pourrait subir le fœtus, qui pourrait conduire à une souffrance et à des malformations.

On peut se tourner vers bon nombre d’autres activités qui sont tout à fait recommandées pendant la grossesse. Les pratiques douces comme la natation, l’aquagym, le yoga ou la danse, sont à privilégier, ainsi que le vélo, si le terrain n’est pas trop cahoteux, et même le tennis ou le golf. Il est simplement impératif de ne pas forcer les efforts jusqu’au maximum et de s’accorder plusieurs phases de récupération pendant la pratique.

La grossesse représente déjà en soi une activité intense pour l’organisme. Le corps doit fournir un effort supplémentaire de 10% dès les premières semaines de la grossesse. L’oxygène supplémentaire nécessaire à l’organisme pendant la grossesse s’élève à ¼ de plus que d’habitude. Ajouter à ce besoin trop d’efforts physiques liés au sport pourrait mener à un manque d’oxygénation du fœtus (ce qu’on appelle l’hypoxie). La vigilance, la maîtrise des efforts et l’écoute de son corps doivent donc être des priorités. Le médecin est alors un allié important pour trouver le bon niveau d’activité physique.

C’est en effet au médecin qu’il faudra se référer, il est le mieux placé pour faire des recommandations à sa patiente, afin qu’elle ait une activité physique suffisante pendant sa grossesse, sans prendre de risques. Dans le cas d’une grossesse gémellaire, un médecin préconisera certainement d’arrêter le sport. Et en tous cas à partir du 5e mois, il est fortement conseillé de se limiter à la marche et à la natation.

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